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Enquête sur l’impact des confinements sur l’hygiène et les pratiques capillaires des Français(es)

Les Français, le confinement et l'hygiène

📝 Télécharger l'enquête complète ici 

Étude Ifop pour Unbottled réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 9 au 12 avril 2021 auprès d’un échantillon de 2 027 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.

Suite à l’effondrement des ventes de shampoing lors du premier confinement, la marque de cosmétiques solides Unbottled a souhaité mesurer l’impact que les confinements et couvre-feux successifs avaient pu avoir durablement sur l’hygiène et les pratiques capillaires des Français(es). Réalisé par l’Ifop auprès d’un échantillon de 2 000 personnes, cette enquête montre que de nombreux Français(es) n'ont toujours pas renoué avec leurs habitudes pré-Covid, marquant en cela l’accélération de comportements préexistantes portés par deux grandes tendances : d’une part un certain affranchissement des diktats esthétiques pesant notamment sur le gent féminine, d’autre part une préoccupation environnementale grandissante qui amène à reconsidérer le type de produits à faire entrer dans sa salle de bain.

Les chiffres clés

1.Cette étude met en lumière un relâchement durable de la population en matière de lavage quotidien du corps et du visage : à peine 63% des Français pratiquent quotidiennement une toilette complète actuellement, contre 76% avant l’éclatement de la crise.

2.L’impact des confinements sur l’hygiène capillaire est plus limité mais quand même significatif si l’on juge par la proportion de Françaises se lavant désormais les cheveux moins de trois fois par semaines : 37% en avril 2021, contre 32% en octobre 2020 et 30% en février 2020.

3.Et lorsqu’on leur demande d’évaluer de manière subjective leur fréquence de lavage des cheveux par rapport au premier confinement, l’impact des confinements se fait ressortir surtout auprès des jeunes: 27% des femmes de moins de 25 ans ont l’impression de se les laver à une « fréquence moins importante » qu’il y a un an.

4.Cette tendance s’accompagne d’un affranchissement des normes esthétiques d’ordre capillaire. En effet, les injonctions capillaires sont principalement le fait des hommes qui sont systématiquement plus critiques que les femmes dans leurs jugements sur la chevelure féminine : près d’1 homme sur 2 pensent que « les femmes sont plus belles quand elles lissent ou font un brushing à leurs cheveux » (+ 13 points par rapport aux femmes) et 31% « qu’une femme qui a les cheveux courts est moins féminine qu’une femme qui a les cheveux longs ».

5.Mais les femmes de moins de 35 ans, dans une dynamique de body positivism, participent d’une désacralisation de l’allure capillaire puisqu’elles sont très peu à véhiculer ces clichés et sont les plus ferventes pratiquantes du low poo (21%, soit 12 points de plus chez les 35 ans et plus).

6.Il existe deux types de motivations à la pratique du No Poo. D’abord les motivations « pour soi » davantage l’anapage des femmes de moins de 35 ans : améliorer la qualité de ses cheveux (50%), avoir des cheveux plus forts (40%), puis les motivations « pour autrui », plutôt mobilisées par les 35 ans et plus, comme la composition chimique des produits capillaires (49%), la cause animale (35%), ou la limitation des flacons plastiques (28%).

7.De nombreux Français et Françaises ont déjà fait entrer des produits solides dans leur salle de bain, contribuant ainsi à la réduction du plastique et à une ébauche de salle de bain zéro déchet. Ainsi 45% des Français utilisent actuellement un savon solide pour le corps, 42% un savon solide pour le visage et 30% du déodorant solide.

8. D’autres produits de la salle de bain zéro déchet ne sont pas encore totalement entrés dans les mœurs mais intéressent une part non négligeable de Français : 26% ont l’intention d’utiliser une brosse à dents en bois ou en bambou, 18% ont l’intention d’utiliser un shampoing solide et 17% du dentifrice solide.

Une hygiène corporelle et capillaire moins soutenue qu’avant la crise du Covid-19

Un impact profond et durable de la crise sanitaire sur l’hygiène corporelle des Français…

Cette étude met en lumière un relâchement durable de la population française en matière d’hygiène corporelle : moins de deux Français sur trois (63%) pratiquent quotidiennement une toilette complète actuellement, contre plus des trois quarts (76%) avant l’éclatement de la crise. Et cette tendance au relâchement n’affecte pas seulement la gent masculine… En effet, si la proportion d’hommes se lavant tous les jours le corps et le visage a fortement chuté en un peu plus d’un an, passant 71% avant le premier confinement (début février 2020) à 59% en avril 2021, la population féminine est affectée par ce phénomène dans des proportions similaires : seules 67% des femmes aujourd'hui se lavent tous les jours le corps et le visage, contre 81% avant l’éclatement de la crise du Covid-19 (début février 2020).

Cet impact durable de la crise sanitaire sur l’hygiène corporelle des Français(es) tient sans doute à la réduction générale des interactions sociales imposées lors des confinements et couvre-feux successifs qui ont desserré la contrainte que le regard des autres fait peser habituellement sur l’image de soi et la gestion de son apparence. Le maintien par exemple des règles de télétravail est de nature à atténuer la crainte d’être stigmatisé(e) par ses pairs en cas de « négligence ». D’ailleurs, c'est dans les rangs des personnes ayant le moins d’interactions sociales que la fréquence de lavage quotidienne est la plus faible (55% hommes célibataires, contre 66% des hommes vivant en couple), signe que le rapport à l’hygiène corporelle tient pour beaucoup à la prise en compte du regard d’autrui dans la gestion de son apparence.

Fréquence toilette complète des Français

…mais plus limité sur l’hygiène capillaire

L’impact des confinements sur l’hygiène capillaire est plus limité mais il est quand même significatif si l’on juge par la proportion de Françaises se lavant désormais les cheveux moins de trois fois par semaines : 37% en avril 2021, contre 32% en octobre 2020 et 30% en février 2020. Dans un contexte général où le discours sur la fréquence de lavage des cheveux tend plutôt à inciter à la modération, on observe une tendance à la baisse légère mais continue du lavage quotidien des cheveux dans la gent féminine : 25% en avril 2021, contre 28% en octobre 2020 et 29% en février 2020.

Les pratiques en la matière n’en restent pas moins très genrées. En effet, si un homme sur deux se lavent les cheveux tous les jours (46%), ce n'est le cas que d’un quart des femmes (25%). La norme chez les femmes est plutôt à un rythme tous les deux jours ou 2 fois par semaine (63%).

Fréquence lavage cheveux des Français

Un impact des confinements sur la fréquence particulièrement sensible chez les jeunes femmes

Lorsqu’on demande aux Français(es) d’évaluer de manière subjective leur fréquence de lavage des cheveux par rapport au premier confinement,la proportion de personnes déclarant se les laver à une « fréquence moins importante » qu’il y a un an est, certes, globalement limitée (12%) mais elle est significative chez les jeunes femmes de moins de 25 ans : 27% d’entre elles ont le sentiment de se laver moins souvent les cheveux, contre à peine 4% des seniors.

La proportion de Français(es) se lavant les cheveux à une fréquence moins importante qu’avant le premier confinement

Lavage des cheveux et impact du confinement

Une tendance qui va de pair avec un affranchissement des normes esthétiques en vigueur et une recherche de plus de naturel

D’une part, la tendance du low poo s’accompagne d’un affranchissement des jugements extérieurs et masculins.

En effet, les injonctions capillaires sont principalement le fait des hommes qui sont systématiquement plus critiques que les femmes dans leurs jugements sur la chevelure féminine :

1. Pour les deux tiers des hommes, « une femme qui ne se lave pas les cheveux au moins une fois par semaine est une femme à l’hygiène défaillante » (68%, +10 pts vs les femmes)
2. Près de la moitié d’entre eux considère également que « les femmes sont plus belles quand elles lissent ou font un brushing à leurs cheveux » (46%, +13pts vs les femmes)
3. Et même minoritaires, près d’un tiers considèrent « qu’une femme qui a les cheveux courts est moins féminine qu’une femme qui a les cheveux longs » (31%, +18pts vs les femmes)

Les pratiques capillaires des Français

Mais les femmes de moins de 35 ans, dans une dynamique de body positivism, participent d’une remise en cause des normes d’esthétisme capillaire :

1. Ainsi si 39% des hommes considèrent qu’une femme aux cheveux teints fait preuve de laisser aller en laissant apparaitre ses racines, seul 27% des jeunes femmes partage cette opinion (-12pts).
2. De la même manière, 43% des hommes considèrent qu’une femme qui vient au travail avec des cheveux mouillés ou non coiffés fait preuve de laisser-aller, et seulement 27% des jeunes femmes (-16pts).

Les signes de se laisser aller

D’autre part, les motivations premières de ce rejet du shampoing trop fréquent sont des motivations « pour soi », liées à une recherche de protection et de renforcement de ses cheveux :

1. Améliorer la qualité de ses cheveux (50%),
2. Avoir des cheveux plus soyeux (45%) et plus forts (40%).

Pourquoi se laver les cheveux

Ces motivations sont d’autant plus fortes chez les moins de 35 ans qui sont également les plus ferventes pratiquantes du Low Poo (21%se lavent les cheveux moins fréquemment depuis le premier confinement, soit 12 points de plus chez les 35 ans et plus) , quand leurs ainées citent d’avantage ce que l’on pourrait rassembler comme des motivations « pour autrui », c’est-à-dire des préoccupations vis-à-vis de la composition chimique des produits capillaires (49% des plus de 35 ans citent cette motivation contre 30% des moins de 35 ans), de la cause animale (35% contre 18%), ou la limitation des flacons plastiques (28% contre 19%).

Ces motivations s’inscrivent dans une double dynamique de recherche de plus de naturel passant par l’acceptation de son « soi naturel » et le respect de l’environnement. Ce n’est pas la première fois que de tels phénomènes sont observés, cela constitue en effet la base de la construction des habitudes beautés des femmes comme le montre les tendances du « No Make Up » ou du « retour du poil ».

Ainsi, la volonté de modifier sa routine d’hygiène (corporelle et capillaire), couplée à une préoccupation environnementale patente, entraîne un intérêt plus fort porté aux produits de la salle de bains, à leurs vertus et leur impact environnemental.

La salle de bain zéro déchet : work in progress

De nombreux Français et Françaises ont déjà fait entrer des produits solides dans leur salle de bain, contribuant ainsi à la réduction du plastique et à une ébauche de salle de bain zéro déchet, parfois sans même en avoir conscience. Ainsi 45% des Français utilisent actuellement un savon solide pour le corps, 42% un savon solide pour le visage et 30% du déodorant solide.

Le zéro déchet et les Français

D’autres produits de la salle de bain zéro déchet ne sont pas encore totalement entrés dans les mœurs mais intéressent une part non négligeable de Français : 26% ont l’intention d’utiliser une brosse à dents en bois ou en bambou, 18% ont l’intention d’utiliser un shampoing solide et 17% du dentifrice solide.

Ces produits encore peu répandus sont toutefois particulièrement utilisés par les plus jeunes : 19% des moins de 35 ans utilisent une brosse à dents en bois ou en bambou (+9pts vs les +35 ans), 25% utilisent un shampoing solide (+6pts vs les +35 ans) et 35% des jeunes femmes utilisent des cotons démaquillants lavables (+14pts vs les +35 ans) et 28% des jeunes hommes utilisent de la mousse à raser solide (+9pts vs les +35 ans).

A noter que s’il existe peu d’écart entre les usages des hommes et des femmes sur les produits zéro déchet, ce sont les femmes qui mènent la transformation de la salle de bain. En effet elles sont systématiquement plus nombreuses à déclarer une intention d’utiliser les produits zéro déchet : 21% ont l’intention d’utiliser un shampoing solide (+6pts vs les hommes), 30% ont l’intention d’utiliser une brosse à dents en bois ou bambou (+8pts vs les hommes), 19% ont l’intention d’utiliser du dentifrice solide (+3pts vs les hommes).

Le zéro déchet et les Français

Le point de vue d'Unbottled

Cette étude met en lumière une remise en cause symptomatique des normes d’hygiène et d’esthétique traditionnelles. Après une année passée sous le signe de la pandémie et des confinements à répétition, la tendance de l’ultra clean et de la propreté obsessionnelle est en baisse. Les résultats confirment également un vrai changement des habitudes de consommation et des types de produits utilisés par les Français dans leur salle de bain. Le boom du solide et du zéro déchet est une réalité, ce dont nous ne pouvons que nous jouir ! En effet, les produits que nous proposons sont ainsi plus que jamais pertinents à cet égard.

Pour citer cette étude, il faut utiliser a minima la formulation suivante : « Étude IFOP pour Unbottled réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 9 au 12 avril 2021 auprès d’un échantillon de 2 027 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine. »

Vous pouvez retrouver l’enquête réalisée par l’Ifop dans son intégralité.

La mission d’Unbottled est simple : libérer les salles de bain des 360 millions de bouteilles de gels douche et shampoings jetées chaque année. C’est pourquoi Sarah a mis toute son énergie à développer des produits solides sans emballage plastique mais aussi sans compromis versus leurs homologues liquides : « Nous sommes fiers de proposer des formules à la fois efficaces et sensorielles qui : moussent (beaucoup), sentent (très) bon et sont (super) douces avec la peau et du cuir chevelu. Évidemment, tous nos produits sont notés excellents sur Yuka, garantis vegan & cruelty free et fabriqués en France ! ». Retrouvez la gamme zéro déchet ici.